Jeudi soir à Blagnac, une femme a été brutalement forcée à quitter sa voiture par un homme qui a ensuite réussi à dérober le véhicule. Les forces de l’ordre ont appréhendé le suspect, qui a délibérément percuté leur voiture dans une tentative d’évasion.
Tout a débuté par un appel au 17. Ce jeudi en fin de journée, la police a reçu une alerte d’une femme qui, tétanisée et paniquée, rapportait avoir été victime d’un vol violent à Blagnac. Les agents se sont rendus immédiatement sur les lieux, prenant en charge la victime. Selon son récit, un homme s’est approché d’elle alors qu’elle se garait dans la rue. Ce suspect a ouvert violemment la portière de son véhicule, mais malgré sa résistance, il a réussi à la sortir brutalement de l’habitacle.
Criant à l’aide tout en cherchant désespérément à ouvrir l’autre porte pour récupérer ses affaires, la femme a été incapable d’empêcher le voleur de démarrer la voiture et de prendre la fuite. Bien qu’elle se soit agrippée à la porte passager, l’homme a réussi à s’échapper. En état de choc avancé, elle a fourni des informations cruciales aux policiers.
Grâce à ces informations, les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à la voiture volée. Lorsqu’ils l’ont repérée, ils ont tenté de l’intercepter, mais le conducteur a foncé dans la voiture des fonctionnaires pour s’échapper. Dans ses manœuvres, il a percuté un trottoir et, pour échapper à cette situation délicate, il a reculé violemment, endommageant une autre voiture garée dans la rue. Après de multiples tentatives et face à un homme très agressif, les policiers ont réussi à le maîtriser.
Âgé de 39 ans, ce suspect déjà connu des services de police a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Il a été testé positif à l’alcool et aux stupéfiants, et les policiers ont également découvert qu’il n’avait pas de permis de conduire. Toujours en garde à vue, il devra répondre de ce “carjacking” ainsi que du refus d’obtempérer. Quatre fonctionnaires, légèrement blessés lors de cette interpellation musclée, ont déposé plainte pour les violences subies.