Bien que les événements se soient déroulés en octobre dernier, une vidéo extrêmement violente de l’agression est devenue virale sur les réseaux sociaux depuis hier.
Une vidéo d’une extrême violence, diffusée massivement sur les réseaux sociaux depuis hier, met en scène une adolescente violemment agressée par un groupe de jeunes filles. Dans un communiqué, le parquet a annoncé que quatre mineures étaient actuellement en garde à vue à Lyon ce vendredi 15 décembre dans le cadre de cette affaire.
Une enquête a été ouverte pour “violences aggravées et menaces de mort réitérées”. La victime, qui a subi une incapacité totale de travail évaluée à un jour, a déposé plainte deux jours après l’agression, selon les informations du Parisien.
Que s’est-il passé ?
Les faits ont eu lieu le 10 octobre dernier, selon les informations du parquet. Une vidéo de l’incident a circulé sur les réseaux sociaux, notamment relayée par des comptes affiliés à l’extrême droite, le jeudi 14 décembre. Cette vidéo a rapidement atteint plusieurs centaines de milliers de vues.
La séquence montre une adolescente au sol subissant des coups répétés de la part de deux autres jeunes filles pendant près d’une minute. Elle est maltraitée avec des gifles, des coups de genoux, et est même traînée au sol par les cheveux. Une des agresseuses profère des menaces en lien avec son frère, tandis que deux autres jeunes filles filment la scène.
Quel est le statut actuel de l’enquête ?
Dès le jeudi 14 octobre au soir, la police a exhorté le public à ne pas partager la vidéo, invoquant le respect envers la victime. La vidéo a été signalée à la plateforme Pharos, le portail de signalement des contenus illicites sur Internet, mais elle était toujours accessible vendredi à la mi-journée.
Le parquet a annoncé une première garde à vue vendredi matin, suivie de trois autres à la mi-journée, impliquant, selon les autorités, des “adolescentes suspectées d’avoir participé à ces faits”.
Selon le journal Le Progrès, la première suspecte, âgée de 13 ans, s’est rendue d’elle-même au commissariat en affirmant avoir reçu des menaces de mort après la diffusion de la vidéo.