Certains clients avaient déjà été dissuadés par la répétition de petits tremblements sismiques, résultant de l’accumulation de magma en profondeur.
Certains visiteurs ont rapidement quitté les lieux avant même l’annonce officielle, selon les informations locales. Le “Blue Lagoon,” un site touristique renommé du sud-ouest de l’Islande, a fermé temporairement jeudi en raison d’une accumulation de magma dans le sol à proximité, suscitant des craintes d’une possible éruption.
Reconnu pour ses piscines d’eau turquoise et ses hôtels de luxe, le site a “proactivement décidé de suspendre temporairement ses activités pendant une semaine,” même si le niveau d’alerte n’a pas été relevé par les autorités “pendant cette période sismique”, comme indiqué sur son site. Cette fermeture est en vigueur jusqu’au matin du 16 novembre.
Il y a eu 400 petites secousses sismiques au cours des dernières 24 heures
La péninsule de Reykjanes, abritant le célèbre “Lagon bleu”, a été secouée par une série de tremblements de terre légers au cours des dernières semaines. Depuis le 25 octobre, l’Institut Météorologique d’Islande (IMO) a enregistré plus de 23 000 secousses au total, dont plus de 400 au cours des dernières 24 heures.
Le 27 octobre, l’Institut Météorologique d’Islande (IMO) a repéré un gonflement du sol causé par une accumulation de magma à une profondeur de 5 kilomètres. Ce phénomène se maintient à un rythme similaire, sans qu’aucun déplacement de magma vers la surface, pouvant déclencher une éruption, ne soit observé pour le moment, selon les informations fournies par l’agence météorologique sur son site web. Au cours du week-end, l’IMO a clarifié qu’il n’y avait “actuellement aucun signe évident de rapprochement du magma vers la surface”, mais a souligné que la situation pourrait évoluer rapidement. Les géologues rappellent que de tels phénomènes sont courants dans cette région volcanique, la péninsule étant située sur la dorsale médio-atlantique, l’une des plus importantes du globe, où les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne se séparent.
C’est le cinquième épisode de gonflement du sol enregistré dans la région depuis le début de l’activité sismique sur la péninsule de Reykjanes en décembre 2019, après une période de sommeil de près de 800 ans.