Proposé comme potentiel remplaçant d’Élisabeth Borne, l’ancien député du Finistère n’a pas l’intention de faire son retour en politique.
Un prétendant en moins dans la course. Alors que son nom avait été évoqué comme une option possible pour succéder à Élisabeth Borne, en prévision d’un remaniement annoncé comme imminent, Richard Ferrand a explicitement indiqué sur BFMTV qu’il ne prévoyait pas de faire son retour sur la scène politique nationale.
“Le président de la République savait que je ne souhaitais pas revenir en politique à bref délai après ma défaite aux législatives, ce que je lui ai confirmé”, a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale. Cette annonce intervient alors que Le Figaro rapportait que cette possibilité avait été écartée par Emmanuel Macron, en raison notamment du refus de Richard Ferrand de revenir après son revers en juin 2022, qui a considérablement affaibli son influence politique.
Ce refus, malgré la résolution de ses problèmes judiciaires, ouvre la voie à d’autres scénarios impliquant des figures historiques de la Macronie, telles que l’ancien ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, également cité comme un potentiel successeur de la Première ministre actuelle. Le nom du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, est également fréquemment évoqué.
Emmanuel Macron, maître du timing politique, prend comme d’habitude son temps pour prendre une décision, et à l’heure actuelle, personne ne sait comment les choses évolueront d’ici la fin du week-end, et si Élisabeth Borne continuera d’occuper la fonction de Première ministre après le lundi 8 janvier.