Durant la matinée du mardi 26 décembre, au moins six localités ont fait l’objet d’alertes à la bombe, entraînant leur évacuation. D’après la municipalité d’Annecy, l’une des villes concernées, au moins cinq alertes ont été émises depuis une même adresse.
Les mairies de Saint-Brieuc, Rouen, Nantes, Grenoble, Bastia et Annecy ont toutes été ciblées par des alertes à la bombe et ont été évacuées dans la matinée du mardi 26 décembre.
La mairie de Bastia, en Haute-Corse, a reçu un courriel indiquant : “J’ai placé un engin explosif dans vos locaux, il explosera dans 60 à 120 minutes. Préparez-vous à évacuer l’ensemble du personnel”. Suite à cela, la municipalité a procédé à l’évacuation de ses employés, selon les informations de France Bleu RCFM.
À Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, la municipalité a été évacuée aux alentours de 10 heures en raison d’une alerte à la bombe résultant de la réception d’un courriel, comme indiqué par la ville sur son site. La mairie ajoute que les autorités ont rapidement établi un périmètre de sécurité dans les environs. Ce dispositif a été levé vers 12h40, permettant ainsi la reprise de l’accueil des usagers à partir de 13h30.
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Rouen, en Seine-Maritime, a connu la même situation, l’hôtel de ville fermé plusieurs heures suite à un courriel suspect. À Nantes, les bureaux de la mairie et de la métropole ont été évacués en raison de courriels malveillants. Enfin, à Grenoble (Isère), la municipalité a également été alertée par un message signalant la présence d’une bombe dans ses locaux, selon les informations de France Bleu Isère.
Toutes les mairies ont pu rouvrir en fin de matinée ou début d’après-midi, et les agents municipaux ont pu regagner leur poste.
En fin de matinée ou début d’après-midi, toutes les mairies ont été en mesure de rouvrir, permettant ainsi aux agents municipaux de regagner leur poste.
Selon la mairie d’Annecy, rapportée par France Bleu Pays de Savoie, l’adresse de l’expéditeur des courriels malveillants est identique à celle ayant ciblé les mairies de Saint-Brieuc, Rouen, Bastia et Grenoble.
Depuis l’attaque terroriste ayant causé la mort de l’enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre dernier, on constate une augmentation des alertes à la bombe non fondées en France. Des menaces ont particulièrement touché divers aéroports, musées et lycées. En mi-octobre, le château de Versailles a même été la cible de sept alertes en neuf jours.