Deux hommes ont été découverts blessés dans une rue de Tours (Indre-et-Loire) dans la nuit du 19 au 20 mai. La justice a lancé une enquête pour “violences en réunion”, suspectant un cambriolage qui aurait mal tourné.
Deux hommes d’une trentaine d’années ont été retrouvés dans une allée du quartier Sanitas de Tours (Indre-et-Loire), selon un communiqué de la procureure de Tours ce jeudi 23 mai, confirmant les informations de La Nouvelle République du Centre-Ouest.
D’après les premiers éléments de l’enquête, ils auraient tenté de cambrioler un logement par une fenêtre laissée ouverte, mais ont été surpris par les occupants qui faisaient la fête. “Ces personnes ont été pourchassées,” précise la procureure Catherine Sorita-Minard dans son communiqué.
Des échanges de coups
Une des victimes a pu récupérer certains objets volés après avoir été menacée par un des voleurs avec un couteau. Un attroupement s’est formé, conduisant à une altercation.
Un témoin de la bagarre a contacté la police, qui est intervenue pour secourir les voleurs malchanceux. Selon les informations de La Nouvelle République, confirmées par France Bleu, les deux hommes auraient été déshabillés et frappés.
Les deux voleurs avaient le visage tuméfié et ont été attachés avec une ceinture autour du cou, “comme pour être tenus en laisse”, a précisé une source policière. “Les locataires ont pris les choses en main.”
Un des voleurs a tenté de déposer une plainte… avant de disparaître
Le parquet de Tours a ouvert une enquête pour “vol par escalade dans un local d’habitation en réunion” et pour “violences en réunion”. Selon la procureure, l’un des auteurs présumés s’est présenté au commissariat le lendemain pour porter plainte pour les violences subies.
Ne maîtrisant pas le français, il n’a pas pu déposer plainte immédiatement et un rendez-vous a été fixé pour qu’il soit ausculté à l’Institut médico-légal. Cependant, il ne s’est jamais présenté à ce rendez-vous.
Les deux individus présumés responsables du “vol aggravé” ont été ajoutés à la liste des personnes recherchées. Un des résidents de l’habitation a été interrogé et affirme ne pas être impliqué dans les actes de violence.