L’animateur, actuellement suspendu par NRJ, fait l’objet d’une quatrième plainte, cette fois-ci pour agression sexuelle, liée à des événements datant de 1997 et, par conséquent, étant prescrits.
Les accusations contre Sébastien Cauet continuent de s’accumuler. Une quatrième plainte a été déposée le 13 décembre par Mathilde (prénom modifié) pour agression sexuelle à l’encontre de l’animateur vedette, selon les informations révélées par L’Obs et Le Parisien ce vendredi 15 décembre.
Les faits allégués par la victime présumée remontent à 1997, alors qu’elle avait 18 ans, et sont donc désormais prescrits. Cependant, Mathilde a déclaré à L’Obs qu’elle « ne supportai(t) plus de le voir expliquer sur les plateaux télé que c’était lui la victime ».
Une quatrième plainte déposée contre Cauet
Le parquet de Bourg-en-Bresse (Ain) a ouvert une enquête pour « viol sur mineure de 15 ans ou plus » et « viol » contre l’animateur, suite à la plainte d’une jeune femme de 25 ans. Elle l’accuse de l’avoir contrainte à deux fellations, la première en 2014, à l’âge de 16 ans, et la seconde en 2022.
Deux plaintes supplémentaires pour agression sexuelle ont ensuite été déposées et l’enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Paris le 28 novembre. Le 10 décembre, Sébastien Cauet a présenté sa défense sur BFMTV en disant : « Je suis victime de ces attaques et accusations pour lesquelles je suis innocent. […] Tout est trompeur et mensonger.
De son côté, Mathilde révèle avoir été victime d’agression dans la voiture de l’animateur lors d’un parking. Lorsqu’elle vient d’assister à la matinée de Skyrock, qui était alors animée par Cauet, il lui suggère de la ramener chez elle. Après s’être installé dans la voiture, il lui présente son corps. “Je ne sais pas s’il a dit “fellation”, je ne me souviens pas clairement, mais c’était clair ce qu’il voulait. “Même pas un bisou?”, m’a-t-il dit. Mathilde relate aux enquêteurs qu’elle a été choquée et tétanisée.
Se libérer de tout sentiment de culpabilité
Lorsque l’affaire PPDA a éclaté en 2021, elle a ressenti le besoin de s’exprimer et s’est confiée à des journalistes qui, en vain, ont tenté de recueillir d’autres témoignages. Elle explique : “J’ai abandonné. Je me suis bêtement convaincue que finalement j’avais peut-être été la seule”, jusqu’à ce qu’une première femme porte plainte contre l’animateur.
Le témoignage de Mathilde lui permet aujourd’hui de se libérer du sentiment de culpabilité qu’elle éprouvait de n’avoir jamais pu parler et stopper Monsieur Cauet jusqu’à maintenant.
“Si j’ai entrepris cette démarche judiciaire, c’est pour encourager d’autres victimes potentielles à parler. Même si cela leur est arrivé comme à moi, il y a vingt-cinq ans, même si c’est prescrit, leur témoignage compte”, a-t-elle confié à L’Obs. Pour l’instant, ni Sébastien Cauet ni ses avocats n’ont réagi.