Le coût de l’électricité augmente, celui du gaz diminue, et les tarifs de péage augmentent également. “ActuFocus” récapitule les changements à anticiper à partir du jeudi 1er février.
Des variations tarifaires et des nouveautés sont prévues pour février. Le coût de l’électricité augmente, celui du gaz diminue, et les frais de péage connaissent une hausse. Comme c’est le cas chaque premier du mois, Le HuffPost examine les modifications à venir dès ce jeudi 1er février.
La plupart des Français peuvent s’attendre à une augmentation de 8,6 % à 9,8 % du tarif de l’électricité
Le 21 janvier, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé une augmentation de la facture d’électricité de moins de 10 % pour la grande majorité des Français à partir du 1er février, conformément à la décision du gouvernement de mettre fin au coûteux “bouclier tarifaire”. Le ministre a précisé que la hausse serait de 9,8 % pour les tarifs heures pleines/heures creuses et de 8,6 % pour les tarifs de base, affectant ainsi 97 % des ménages français, soit près de 20 millions d’abonnés à l’électricité. En revanche, pour environ 400 000 abonnés avec l’option “effacement jour de pointe”, la hausse sera de 10,1 %. Pour les petites entreprises et les abonnés non résidentiels, la hausse variera de 5,2 % à 8 % en fonction des contrats.
Le prix du gaz est en voie de baisse
De leur côté, les tarifs du gaz semblent orientés à la baisse à partir de ce jeudi, marquant le deuxième mois consécutif de diminution en France. Depuis la disparition des tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz le 1er juillet, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publie chaque mois son prix “repère”. La CRE a récemment annoncé que ce prix diminuerait en février 2024. En pratique, un foyer utilisant le gaz pour l’eau chaude et la cuisson devrait payer en moyenne 0,12144 euro par kWh en février, comparé à 0,13244 euro en janvier dernier, selon les calculs de Capital. Les foyers chauffés exclusivement au gaz devront débourser en moyenne 0,09851 euro par kWh, contre 0,10950 euro en janvier 2024.
Les tarifs des péages connaissent une augmentation moyenne de 3 %
À partir du 1er février, les tarifs des péages autoroutiers seront revus à la hausse. Les sociétés concessionnaires, telles que le groupe Vinci (2,71 %), Sanef (2,79 %), APRR (3,02 %), AREA (3,04 %) et SAPN (3,08 %), enregistreront des augmentations spécifiques pour leurs tickets de péage respectifs. Cette hausse annuelle des péages d’autoroutes, qui survient traditionnellement chaque 1er février, avait été annoncée par Clément Beaune, ministre délégué aux Transports en novembre, avec une assurance qu’elle serait en moyenne « inférieure à 3 % » en 2024. En plus de l’inflation, établie à 3,87 % sur la période de référence jusqu’à fin octobre 2023, la hausse des tarifs autoroutiers est calculée en fonction des plans d’investissement des sociétés concessionnaires.
Le taux des livrets d’épargne populaire en baisse
À partir du 1er février, le taux de rémunération du Livret d’épargne populaire est ajusté de 6 % à 5 %, selon les informations du site du ministère de l’Économie. Bruno Le Maire a expliqué que bien que ce taux aurait dû descendre à 4,4 %, il a été maintenu à un niveau exceptionnel de 5 % sur le marché de l’épargne.
Cependant, le taux du Livret A devrait rester stable à 3 % jusqu’en février 2025, malgré une baisse de l’inflation. Cette décision découle d’une promesse récente faite par Bercy. Le gel des taux devrait également s’appliquer au Compte épargne logement (CEL) et au Livret de développement durable et solidaire (LDDS), dont les taux sont respectivement fixés à 2 % et 3 %.
Les chauffeurs de VTC bénéficient d’une augmentation de leur rémunération
Suite à la pression des syndicats, les chauffeurs de VTC bénéficieront d’une revalorisation salariale de 9 euros nets par course, selon Le Monde. Cette modification, en vigueur dès jeudi, se traduira par une augmentation du coût de la course pour les clients, avec un tarif de base porté à 10,60 euros nets par course, commissions incluses.
Le montant net social est un élément crucial pour le RSA et la Prime d’activité
Depuis janvier 2024, le montant net social, présent sur tous les bulletins de paie, est désormais le montant de référence à déclarer pour l’éligibilité à la Prime d’activité et au RSA. Cette initiative, lancée l’été dernier, vise à combattre le phénomène de non-recours aux droits sociaux.
Simplification du processus de succession
Un décret voté le 28 décembre vise à simplifier le processus d’accès au droit de succession, selon les informations du gouvernement. L’objectif est de réduire le délai de réponse du comptable public à deux mois.