Deux individus ont pénétré dans le lycée Marguerite-de-Valois. Une opération policière d’envergure a été lancée dans la foulée, à 10 heures ce matin.
Un climat de tension s’est installé en Charente, marqué par une procédure de confinement déclenchée à partir de 10 heures ce jeudi 18 janvier au lycée Marguerite-de-Valois à Angoulême. La raison en est une intervention significative des forces de l’ordre à la suite de l’intrusion de deux individus, responsables d’une agression envers un élève et une enseignante.
Amélie Oudéa-Castéra a souligné sur X que “grâce à l’intervention des forces de l’ordre et de secours, la situation a pu être maîtrisée”. La ministre de l’Éducation a ajouté qu’elle avait échangé avec le proviseur de l’établissement et a exprimé sa gratitude envers la communauté éducative qui a “réagi de manière exemplaire et a fait front”.
Cependant, la reprise des cours n’est prévue que demain matin. La rectrice de l’Académie de Poitiers tiendra un point presse sur place en début d’après-midi.
· Incident d’intrusion survenu entre les cours
Selon France 3 Nouvelle-Aquitaine, deux individus au visage masqué ont pénétré ce matin dans le bâtiment à la recherche d’un élève. Sans recourir à des armes, ils ont répandu du gaz lacrymogène dans l’établissement.
L’agression s’est produite dans les toilettes pendant l’intercours de 10 heures. Un élève a été “incommodé par du gaz lacrymogène dispersé par les intrus”, selon la préfecture, tandis qu’une enseignante qui s’interposait a été légèrement blessée. Il s’agit d’une professeure d’éducation physique et sportive de l’établissement, comme l’a souligné Amélie Oudéa-Castéra, qui a salué “son courage”.
Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre l’enseignante recevoir un coup avant de tenter de rattraper l’un des agresseurs.
· Les agresseurs prennent la fuite
Malgré la tentative de l’enseignante, les deux individus ont réussi à prendre la fuite.
Pendant la levée de doute qui a duré près de deux heures après l’incident, les élèves et le personnel de l’établissement ont été confinés. La police de la Charente a rassuré sur sa page Facebook en indiquant : « Tous les enfants vont bien et reprendront le cours de leurs activités cet après-midi. »
La direction a informé les parents d’élèves par mail et par SMS, selon France 3. Une source policière a ajouté que l’élève visé n’avait pas d’explication immédiate sur le motif de l’agression.