Afin de réduire les coûts liés aux services funéraires, une femme a effectué le trajet de l’Eure vers la région parisienne avec sa mère décédée le jeudi 25 janvier 2024. Bien que le transport personnel d’un défunt soit légal, le véhicule doit être spécialement équipé pour des raisons sanitaires, ce qui n’était pas le cas ici, car la fille avait placé sa défunte mère sur le siège passager.
Le jeudi 25 janvier 2024, vers 22 heures, la police de Paris est informée du décès d’une femme de 93 ans. Au téléphone, sa fille rapporte que sa mère est décédée à 13 heures le même jour, au Mesnils-sur-Iton, au sud-ouest d’Évreux (Eure), selon les informations du Parisien. Elle a ensuite placé la défunte sur le siège passager et a conduit jusqu’au Xe arrondissement de la capitale, soit environ deux heures de route et près de 120 km.
Motivations d’ordre financier
Selon Le Parisien, la fille et le petit-fils de la nonagénaire ont été interrogés en tant que témoins par la police. À la demande du parquet, le corps a été conduit à l’Institut médico-légal de Paris. Les gendarmes ont également perquisitionné la résidence secondaire au Mesnils-sur-Iton, la plaçant sous scellés. Selon la fille de la défunte, la maison aurait été nettoyée.
D’après nos confrères, la motivation principale était de réduire les coûts liés aux services funéraires. Bien que le transport personnel d’un défunt soit légal, certaines démarches doivent être respectées, comme la déclaration du décès à un médecin, à la police ou à la gendarmerie, et le transport doit s’effectuer à l’aide d’un véhicule spécialement aménagé et exclusivement dédié aux transports mortuaires, conformément aux directives du service public.