Le Covid-19 et le variant Omicron, en particulier le JN 1, sont de nouveau au centre des discussions, ce dernier devenant prédominant en Île-de-France avec une forte capacité de transmission. Les statistiques des contaminations sont en hausse dans notre région.
Depuis octobre dernier, la vaccination contre le covid-19 a recommencé dans une pharmacie de Vanves (Hauts-de-Seine). C’est une opportunité pour Marie-Christine Halpern, une patiente de 74 ans, de se protéger avant les fêtes de fin d’année : “J’ai des petits-enfants, il faut être prudente”.
“Ceux qui viennent se faire vacciner ne présentent pas nécessairement un risque particulier, mais ils ont tous entre 50 et 60 ans”, observe Laurent Burbot, le pharmacien.
Afin d’encourager les personnes les plus vulnérables à se protéger, l’Assurance maladie diffuse une annonce publicitaire. Sur son site, elle souligne que la vaccination est entièrement prise en charge pour les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes et celles souffrant de maladies chroniques.
Selon l’infectiologue Benjamin Davido, la portée de cette campagne demeure limitée. En début décembre, un peu moins de 24% des Français de plus de 65 ans avaient reçu leur dernière dose. “On a beaucoup insisté sur le fait qu’il fallait trois doses pour la covid, voire éventuellement une quatrième dose, alors qu’en réalité, on a commis l’erreur de quantifier les doses, ce qui n’est pas du tout le cas pour la grippe. Pour la grippe, c’est presque automatique, les personnes appartenant aux groupes à risque […] se font vacciner annuellement depuis un certain temps”, rappelle le médecin de l’hôpital Raymond Poincaré.
Actuellement, le Grand Est est la région la plus touchée par le covid, mais en Île-de-France, le virus progresse également, accompagné d’autres virus liés à l’hiver.