L’État d’Israël a rectifié ses données le vendredi en avançant que près de 200 corps “qui n’avaient pas été identifiés” appartenaient à des membres du Hamas. Cette explication a ensuite été retirée des communications officielles israéliennes.
Le difficile décompte des morts s’affine en Israël. Les autorités ont revu, vendredi 10 novembre, de 1 400 à 1 200 victimes le bilan de l’attaque du Hamas menée le 7 octobre sur le territoire israélien.
Le gouvernement estime désormais que “beaucoup de corps qui n’avaient pas été identifiés” sont ceux de personnes ayant participé à “l’attaque terroriste du Hamas, et non des victimes israéliennes”, a expliqué le ministère des Affaires étrangères auprès de l’AFP. Dans la soirée, le ministère est revenu sur ses propos et s’est contenté d’évoquer une “estimation actualisée” du bilan.
Le précédent bilan de 1 400 avait été établi progressivement dans la semaine ayant suivi les attaques et était resté stable depuis. Le nouveau décompte a été mentionné pour la première fois dans un communiqué de la diplomatie israélienne, vendredi.
“Les terroristes du Hamas ont assassiné de sang-froid environ 1 200 personnes et en ont enlevé 240, dont des bébés, des enfants, des femmes et des personnes âgées”, y est-il écrit. De tels chiffres ne peuvent pas être confirmés de manière indépendante à ce stade, pas plus que le bilan des morts à Gaza, qui s’établit à plus de 11 000 morts, dont plus de 4 500 enfants, selon le ministère de la Santé, qui dépend du Hamas.